Moments de solitude en Californie

Je ne sais pas pour vous mais pour moi il y a toujours des moments incroyables dans un voyage. Il s’agit de moments de solitude où vous n’avez qu’une seule envie :se cacher 6 pieds sous terre! Dans un article précédent je vous racontais mes moments de solitude à Nîmes. Aujourd’hui place à mes moments de solitude en Californie.

Moments de solitude ou moments wtf

A San Diego, un soir nous avons essayé un Taco Bell. Je prends deux tacos hyper bons. J’ai alors envie d’un troisième, mais j’ai envie de changer d’ingrédients. Je demande alors au comptoir la teneur d’un tacos présent sur la carte.

Le caissier me donne une explication que je ne comprends pas , il essaie de nouveau même résultat. J’ai lâché l’affaire et pris un de ceux que j’avais aimé quelques minutes auparavant. Ben oui c’est vrai que sorti de quelques mots de base concernant la nourriture j’étais limité sur ce coup la.

La plupart des moments de solitude ont eu lieu à San Francisco. Premier contact avec des américains en dehors des agents d’immigration cela se passe mal. On m’a prise pour une resquilleuse et ça c’est MAL aux Usa. Mais je vous jure ce n’était pas de ma faute.

Arrivées à San Francisco , nous terminons les formalités. Je vous avais raconté dans cet article : mes premiers pas aux Usa comment ce sont passées les premières heures sur le sol us. Ce que je ne vous avais pas dit c’est qu’il y a eu une prise de tête dirons nous avec une américaine.

Nous sommes au comptoir Virgin America pour l’enregistrement de nos bagages pour notre vol vers San Diego. Une femme au comptoir nous dit d’aller à un autre comptoir , nous nous exécutons sagement. La on nous dit je ne sais pour quelle raison de retourner au comptoir d’où nous venions car c’est elle qui devait faire le nécéssaire.

Ce que nous faisons, entre temps , il s’était écoulé à peine 2 minutes. La première femme au comptoir avait ouvert son espace , nous nous allions faire l’enregistrement quand une américaine nous dit de faire  la queue .

Nous voila en train de lui donner les explications , elle n’était pas convaincue du tout et nous qui nous laissions pas faire ,c ‘est à cause de l’autre c…. qui nous ne nous avait pas bien aiguillé.

A aucun moment nous ne voulions resquiller. Vous vous imaginez après 12h de vol. 1h30 de formalités sachant le départ de mon domicile avait eu lieu à 5h30 du matin. Et la en train de se faire pourrir par la ricaine.

Vous me direz y avait qu’à laisser tomber, pas mort d’homme mais j’avoue que nous n’avions pas aimé la façon dont elle nous parlait. Non je le redis ici haut et fort nous n’avions pas resquillé, nous avions fait la queue avant que la nana au comptoir nous refoule!!!!

Quelques jours après cet accrochage, nous avons eu le temps de nous installer dans l’appartement Airbnb, manger dans notre quartier. Et puis nous voici à l’assaut de San Francisco. Arrivée à la station de Bart il faut payer le ticket.

Le Bart est le Rer à San Francisco. Mais le ticket ne fais pas parti du pass acheté à l’aéroport. Imaginez la scène il doit être dans les  2h30, on met nos pièces dans la machine sachant que la tarification se fait suivant la distance. Normalement vu la où nous allions le ticket coûtait 3.40 dollar.

Ma mère glisse 5 dollar , pour nous la logique était qu’elle obtienne la monnaie mais rien. On demande autour de nous à une femme qui prenait son ticket mais le Bart arrivant elle nous a laissé avec nos interrogations. Alors je vais voir une femme dans une sorte de kiosque , je lui explique le cas.

A votre avis que s’est il passé. Elle avait un débit impressionnant, un accent aussi. En gros elle m’a répété son bla bla bla 2 fois mais je ne comprenais toujours rien et puis on est aux Usa donc TIME is money , elle m’ a gentiment fait comprendre qu’elle n’avait pas que ça à faire hein.

Ben oui si je ne la comprenais pas tant pis pour moi. Du coup j’ai acheté mon billet en mettant l’appoint. on a eu l’explication par un gars qui parlais français dans la station. Tout simplement le reste de l’argent sur le billet servirait pour un autre voyage. Bon je rassure tout le monde je ne suis pas une quiche en anglais car la plupart du temps je comprenais mais il y a eu comme ça 2, 3 exceptions!!

On a bien ri après mais sur le coup, c’était la grimace beaucoup pour ma mère. Pour rentrer dans notre quartier de Bernal Height nous prenions le Bart souvent puis le bus ou tramway F puis bus. Le premier jour pour notre retour à l’appart, nous savions que l’arrêt de bus le plus proche était  sur la Cortland Avenue.

On demande au chauffeur de bus de nous faire signe arrivé la . Il ne nous a pas répondu. Un moment on voit le nom Cortland avenue toute contente on sort du bus sauf que ce n’était pas la . Certes il faisait nuit mais nous avions bien remarqué que ce n’était pas la où nous avions pris le bus en début d’après-midi.

Mais ce n’était pas le pire c’est que nous avions une grosse côte pentue à monter après avoir crapahuter toute la journée. Pfff comment dire ma mère et moi avions tiré la langue mais pas le choix.

Le lendemain on s’est dit que l’on ne se ferait pas avoir 2 fois. Alors sur nos gardes on regardait les arrêts défilés . Un moment nous avons hésité , les noms des arrêts ne correspondaient pas forcément aux noms des rues.

Et la devinez quoi on sonne , on sort du bus et on s’aperçoit que nous étions allées trop loin et devinez quoi encore une super côte. San Francisco n’est pas la ville aux 40 collines pour rien!!!

Et enfin je me suis rappelée de toutes ces séries où les personnages font toujours référence à l’angle de telle rue avec une telle. Ben oui avec le quadrillage en damier si vous n’avez que la rue ou l’avenue vous êtes mal barrée car la rue peut mesurer des km.

C’était le cas pour notre fameuse Cortland Avenue. Je peux vous dire qu’après ça je regardais toujours la rue qui croisait.

J’étais une experte après cela, en rentrant du Japenese Tea Garden et du San Francisco Botanical Garden on n’aurait pu se faire encore avoir mais non non . J’ai dit à ma mère que ce n’était pas encore le moment de descendre car nous n’avions pas encore croisée telle rue!!

Les chauffeurs de bus parlons en! La plupart était serviable et nous renseignait mais nous sommes tombées aussi ceux qui n’ouvraient pas la bouche. C’est comme cela qu’on les appelait, genre il ne comprenait pas ce que je disais, il n’avait pas envie de nous répondre.

Ce n’est pas pour bien sur propre à San Francisco. On rencontre ce genre de specimen partout! Comme je suis super bien organisée j’ai oublié en France les horaires de bus que j’avais téléchargés. En avril 2015 je n’avais pas encore de smartphone donc pour voir les horaires des bus compliqués.

Nous n’ y étions pas arrivées via le téléphone de ma mère. Un jour nous demandons alors au chauffeur de bus s’il n’ a pas des horaires à l’ancienne en papier tout simplement.

Et la le gars fait mine de ne pas me comprendre. Heureusement il y avait une femme dans le bus qui avait bien compris ma question.

Selon elle il y en aurait éventuellement à un plus gros arrêt mais elle ‘était pas sur car de nos jours tout était digital. Ben oui ma bonne dame mais quand on est pas connectée ah ah.

Toutes ces anecdotes sont 100% véridiques. C’est aussi voyager, il y a des imprévus! Je dis souvent que c’est le sel vu voyage. J’adore les raconter ces histoires et surtout y penser. Je ne savais pas alors qu’un jour je les raconterai sur mon blog.

Et vous vous est’il arrivé des moments de solitude similaires ou arrivez vous à passer à travers les gouttes ?