Brésil

Moments de solitude au Brésil

06/10/2016
moments de solitude au Brésil

On se retrouve les amis pour un article sur mon voyage au Brésil. Il y a eu sur le blog mes moments de solitude nîmois, mes moments de solitude en Californie. Place aujourd’hui à mes moments de solitude au Brésil. Je ne le fais pas exprès. Mais, il y a toujours des moments quand vous êtes à l’étranger, où la situation vous échappe. La barrière de la langue fait que des choses qui prennent 2 minutes en France , dure une éternité à l’étranger. Ce sont des galères ou mésaventures de voyage dont on rit après. J’en ai eu pendant ces 2 semaines de road trip au Brésil.Ce que je ne savais pas à l’époque, c’est que un jour j’en parlerai à d’autres qu’à mes proches.

Moments de solitude au Brésil

Quand acheter une carte postale vous prend 30 minutes

J’adore les cartes postales. J’adore en recevoir. Mais j’adore en envoyer.

Je prends toujours le temps de les choisir. Que ce soit pour un court séjour ou pour un voyage plus long. Vous vous doutez que pour ce voyage de 2 semaines au Brésil, mes proches seraient gâtés à ce niveau.

Je me réveille avant la fin de mon séjour. C’est qu’il serait temps de les acheter ces fameuses cartes. Je faisais une visite à la bibliothèque nationale à Rio.

Je me souvenais que unes des personnes à l’accueil parlait français. Alors confiante, j’y vais pour lui demander où était la poste. Mais avant, je demande aux nanas à l’accueil.

 

 

Première douche froide personne ne comprend ce que je raconte. Pourtant, je croyais utiliser les bons mots. Je montre même les cartes postales. Cela me parait évident.

Mais apparamment, cela ne l’est pas pour tout le monde. Les nanas à l’accueil appellent une première personne, puis une autre et encore une autre. Le portugais ne marche pas, l’anglais encore moins.

Malheureusement, le gars qui parlais français n’était pas la ce jour la. Bref, j’ai du patienter avant que la nième personne parle anglais. ENFIN.

Elle m’indique alors où était la poste. La poste se trouvait à à peine 10 minutes. J’ai finalement posté ces cartes à l’aéroport de Rio.

Je m’étais dit que ça irait plus vite que depuis la poste du centre ville. Ces fameuses cartes sont arrivées 1.5 mois après. Je n’y croyais plus.

Un record. Même les cartes postales envoyées de Thaïlande ont mis moins de temps.

Tania la neuneu est à l’oeuvre au restaurant

Je mangeais lorsque j’étais à Rio dans le quartier de Flamengo. Le soir, j’avais l’embarras du choix. Des petits restos de quartier hyper sympa.

Il m’est arrivé d’aller dans un 2 soirs de suite. Et voila comment je me suis fait remarquée. Un soir, je prends un pastel de viande avec 1 bonne caïpirinha.

Le serveur ne m’apporte pas de couvert. Alors, j’en demande. Le pastel est assez gros et chaud.

La petite nature que je suis ne voulait pas se brûler. Le soir suivant, toujours au même resto, je commande la même chose, mes pastels et la caïpi. La, une de mes voisines de tables me regarde.

Et, me dit en portugais que cela ne se mange pas comme cela. Pas besoin de couvert. Ici me dit t elle, on prend la pastel dans le mouchoir et on le mange comme ça.

Oh la la. Je comprends pourquoi le gars ne m’avais pas amené de couvert. Pour ma défense, le soir précédent, personne n’en mangeais !!!!

Bon autour de moi  à mon retour, on m’a dit : ah ben j aurais pas pris de couverts moi. Bref, je suis passée pour la neuneu de service. Sure, je n’étais pas du coin.

Problème avec la douche

Je mets des plombes à pouvoir utiliser la douche d’un hôtel. Il n’y avait pas de bouton bleu et rouge pour distinguer l’eau froide et l’eau chaude. En faisant couler les 2, je n’arrivais pas à distinguer lequel était lequel.

A Paraty, je n’ai pas dormi dans la pousada réservée en France

Je mets des plombes pour trouver ma pousada à Paraty. Le codage des rues c’est n’importe quoi. Pendant un moment, je me serais cru revenu en Thaïlande.

Sous le cagnard, je cherche encore et encore. Je demande aux locaux. Le reste de l’histoire est digne d’un sketch, je vous l’assure.

Je vois le nom de la pousada. Je me dit enfin. Un gars me baragouine quelque chose en portugais que je ne  comprend pas .

Dans un premier temps, j’avais compris que ce n’était pas le bon hôtel. Mince, je me dis c est reparti. Il appelle quelqu’un . Me donne des explications auxquelles je ne comprends rien.

Je comprends qu’il va m’emmener dans mon véritable hôtel. Au début, je me disais mais je fais comment pour y aller moi. Il est loin cet hôtel.

Vous ajoutez à cela le soleil et 40 degré…. Je monte dans la voiture. Pendant quelques secondes, mon cerveau de peureuse s’est dit. Euh, tu montes dans la voiture du gars mais tu ne sais pas la où  il t emmène.

Et si ma dernière heure avait sonné. Je ne veux pas mourir loin de chez moi comme ça. Oui, il m’est passée tout ça dans ma petite tête.

Bon, c’était trop tard, j’avais accepté. Mais, je n’étais pas sereine; Je vous l’assure. Le gars passe des coups de fils.

Il me dit que la où il m emmène il y a jacuzzi et piscine. Ok, gars, mais je veux ma pousada. Et, puis on arrivé dans une pousada .

 

 

Il parle avec les proprios. Je pige que dalle. Quelques minutes après, cela s’éclaircit enfin.

La première pousada était la bonne. Il y avait des travaux dedans. Je dormirai donc dans une autre pousada? des collègues à lui.

 

 

Celle de ses potes qui avait de la place. Ah, ben fallait le dire plus tôt. Il m’assure que je ne paierai rien. Ben encore heureux.

Il me ramène à la pousada où piscine et jacuzzi. Comme dédommagement, il me proposait d’utiliser gratuitement ces 2 services.  Finalement, je ne l’ai jamais utilisé. Quelle aventure à Paraty.

Si vous voulez lire le récit de mes 2 jours à Paraty c’est dans cet article du blog: 2 jours à Paraty, cité coloniale au Brésil. Vous y trouverez mon programme de balades de visites à Paraty.

Le matin, enfermée dans la pousada à Paraty

Je le sentais, je ne savais pas pourquoi . Mais c’est comme si, je l’avais vu venir. Je devais prendre à 7h du matin le bus de Paraty pour rejoindre Rio.

C’étaient les derniers jours au Brésil. Lorsque je reviens à la pousada la veille, je dit à la gérante de l’hôtel que je pars demain matin. Je lui montre le billet.

Je lui dit que le bus est à 7h . Je vais me coucher. Le lendemain, je me réveille un peu plus tôt. On ne sait jamais.

Et, ce qui devais arrivé arriva. Vous ne voyez pas là où je veux en venir. Le bâtiment était en U. Ma chambre se situait au rez de chaussée.

Je sors de ma chambre. Je prends la porte mais c’est fermé. Ah, ça commence bien.

 

 

J’insiste mais rien à faire. Je cherche mais je ne trouve pas la où sont rangés les clefs. J’en trouves une mais elle ne rentre pas dans la serrure. L’heure tourne. Cela m’énerve.

Je veux pas rater mon bus. Le truc c’est que je ne sais même pas où dort la gérante. Je me vois mal frapper aux chambres à 7h du mat.

Heureusement pour moi,  une des touristes brésiliennes de la pousada est dehors en train de fumer. Elle a été ma chance. Je lui explique.

Elle ne comprend pas. Mon portugais me fait défaut. Elle ne parle pas anglais. On passe aux langage des mains.

 

 

Elle me dit ben prend la clef sauf que je la vois pas. Une autre chance , elle était toute menue. Elle a eu l’idée de passer par la fenêtre.

Heureusement que ce n’était pas une des copines de voyage,  car la j’étais mal barrée. La fenêtre était très petite. Seule un petit gabarit pouvait passer. Gabarit mobile, ce qui n’était pas le cas de ses copines de voyage.

 

 

Moi avec mon mètre 73 et mon surpoids,  ce n’était pas possible. Avant d’essayer cette solution, elle avait essayé d’appeler la gérante mais pas moyen. La gérante m’avait oublié.

Ou bien a t elle compris même que je partais le matin. Je ne le saurais jamais. La brésilienne cherche la clef avec moi.

 

 

Et, je ne sais plus trop comment, on  voit qu’on peut ouvrir en dévérouillant des loquets en bas de la porte. Je la remercie beaucoup. Lui fait la bise.

Sauf que arrivée au portail, le même problème se pose , il est fermé. Je me souviens alors qu’il y avait une autre clef avec le jeu de clef de notre chambre. Bingo, c’était bien ça. Je lui fais mes adieux définitifs et je pars à la gare routière heureusement pas loin.

Mais je peux vous assurer que pendant ces quelques minutes, je ne faisais pas la maligne du tout.

 

 

Voila mes moments de solitude au Brésil. Rien de grave. Mais des moments où on se demande dans quelle galère on est tombée. J’en ris bien aujourd’hui. Sur le coup,  c’était plutôt soupe à la grimace.

Et vous des anecdotes à me raconter? Ne soyez pas timide, cela reste entre nous.

12 Comments

  • Reply Raph 06/10/2016 at 08:48

    super article, très intéressant de suivre tes aventures

    • Reply Tania 06/10/2016 at 22:57

      merci Ralph, déjà parti au Brésil ?

  • Reply chiffonsandco 06/10/2016 at 18:00

    j’en aurais sûrement, mais ça risque de demander réflexion^^

    • Reply Tania 06/10/2016 at 22:51

      on se mouille pas hi hi ??

  • Reply Megh 08/10/2016 at 16:06

    j’adore Tania, tu m’as encore fait bien rire !
    Moi je crois que le pire ça a été lorsque j’ai demandé à mon ami de réserver le High Tea au Beverly Hils Hotel et qu’il s’est trompé d’endroit! Mais nous avons passé une super journée au final !
    Ou alors cette année quand mon chéri n’a pas voulu écouter mes conseils pour la route à suivre et nous a fait rater toute une partie de l’itinéraire sur la route 66 !
    Heureusement, il m’a amenée au parc d’attraction pour se faire pardonner!

    • Reply Tania 11/10/2016 at 22:17

      ah ah et on dit que les femmes n ont pas le sens de l orientation
      il sait se faire pardonner ton homme

  • Reply HelloLumiyaVoyage 11/10/2016 at 20:33

    Haha j’ai eu des moments de solitudes comme ça aussi ! Les plus récents c’est lors de mon voyage en Corée, où ils ne parlent pas UN SEUL mot d’anglais.

    Le premier moment de solitude c’est quand on voulait acheter un ticket de train. On voulait rejoindre Séoul. Donc on demande logiquement un billet pour Séoul. Le type nous répond : « Yongsan Sassion? » dans un accent terrifiant. Bon. Ok. Je comprends après quelques minutes que c’est en fait « Yongsan STATION ». Heu mais pourquoi ? Nous on veut juste aller à Séoul. ô_ô On demandait sans cesse un billet pour Séoul, et lui nous répétait « Yongsan Station »? Un vrai dialogue de sourd pendant 5 minutes. xD Au final Yongsan Station était une station de métro… DANS SEOUL. hahaha. Tout ça pour ça ! On en rit encore.

    Le deuxième c’est lorsque dans un resto on voulait manger un BBQ. Il y a plusieurs types de boeufs, très très très chers, à l’apparence très grasse. Bien évidemment aucune infos en anglais et aucune traduction du nom des plats. Très simple, on montre ce que l’on veut manger. Ca, ça, ça et ça.
    Au cours du repas le serveur nous apporte plusieurs assiettes de boeuf. Humm délicieux !
    Sauf qu’au moment de payer, au lieu d’avoir une addition à 30€ c’était… 60. WTF. ô_ô Le serveur s’était en fait trompé dans notre commande et nous avait apporté une viande beaucoup plus chère… (impossible de les discerner entre elles) Allez expliquer ça en anglais alors qu’ils ne comprennent rien de cette langue… Au final ils ont compris après 10 bonnes minutes et nous ont fait facturer seulement la moitié de la viande. Quelle galère xD

    Voilà voilà mes petites anecdotes :p

    • Reply Tania 11/10/2016 at 22:11

      merci pour ton retour
      ah oui avec les pays asiatiques on n est servi. Ah ces galères de voyage dont on rit après. Bienvenue par ici. Merci pour ton commentaire

  • Reply Travelingaddress 12/02/2017 at 20:27

    L’horreur le coup de la porte le matin, je me serai vue rater l’avion ^^’

    • Reply Tania 13/02/2017 at 16:13

      ah ah j’en ris aujourd’hui mais sur le coup je faisais moins la maligne
      c est l’aventure
      les choses qui ne t arrivent que en voyage

  • Reply Itinera magica 09/03/2017 at 08:04

    Quelle galère !!! J’aurais stressé à mort !

    • Reply Tania 10/03/2017 at 20:04

      toi sérieux ?? suis sûre que t aurais assuré comme une chef

    Leave a Reply