Le blues du retour de voyage est un sentiment que je ressens systématiquement. Je ne sais pas pour vous ce qu’il en est. Moi, je n’y échappe pas. Quelle que soit la durée du voyage: 1 week-end, 1 semaine ou 3 semaines même combat. C’est le blues !! Cela s’installe lentement parfois, mais sûrement c’est certain.
Le chemin du retour
Ce blues commence dès le chemin du retour. Oui, c’est la fin du voyage. Le voyage est officiellement terminé. C’est que j’étais bien là bas: en voyage.
J’étais dans un autre espace temps. J’étais la même tout en étant une autre. J’étais en mode voyage. J’ai aimé le temps que cela a duré . Là , vient le temps du retour, le retour à la vie normale, la vie de tous les jours.
Blues du dimanche soir
Lorsque mon voyage dure le temps d’un week-end, le dimanche soir c’est le blues du dimanche soir. Non pas car il faut aller travailler le lendemain. Mais juste, parce que c’est la fin. Comme d’habitude, je ne m’occupe plus de la préparation du voyage qu’au retour.
Et la quand je rentre d’un week-end en Bretagne, me voila à la gare Montparnasse. Je vais au plus vite pour rejoindre la gare Saint Lazare. Et la 90 % du temps, je n’ai pas de train. Pire, je dois attendre 45 minutes à plus de 1h30 parfois.
Vous me direz, je pourrais m’en soucier avant de ce retour. Oui, je le pourrais dans un monde idéal. Mais, je n’y arrive jamais. Ce n’est pas faute ‘avoir essayer. La véritable raison est que je pense uniquement au voyage , à l’aller: Paris /destination X.
Je veux que tout se coordonne bien. Mon but est d’arriver le plus tôt pour profiter un max. D’ailleurs combien de fois , il m’est arrivé de me souvenir la veille , que mon train était si tôt le matin. Pas plus tard que pour mes week-ends en Bretagne, la veille, je m’aperçois que mon train part de la gare Montparnasse à 7h.
Ce qui implique me réveiller et partir aux aurores de chez moi. Je râle à peine 5 secondes car je sais qu’après cela sera le pied. Dans cette même optique, je souhaites repartir le plus tard possible.
Quitte à ce que se soit aussi sportif ! Je vous raconté mon départ mouvementé vers le Morbihan mais un jour je pourrais aussi vous raconter mon retour sportif vers Paris. En plus, mon amie bretonne est dans la même optique moi.
Comme elle sait que je restes peu de temps, elle veut me faire profiter du meilleur de la Bretagne. Cette mission est tellement réussie que je suis tombée amoureuse de la Bretagne. Je vous en parlais dans l’article publiée hier: je suis tombée amoureuse de la Bretagne.
Mon problème , c’est que qui dit dimanche dis moins de train sur ma ligne. Qui dit dimanche, dit que mon train s’arrête dans tous les bleds de la région.
Arrivée à St Lazare, je me précipite vers le carrefour city de la gare. Je m’achète un truc à manger. Oui petite nature que je suis, je ne tiens pas sans avoir quelque chose à manger. Arrivée chez moi à 22h dans le meilleur des cas, la bête a besoin d’être nourrie.
Je retrouve tous ceux qui sont dans le même cas que moi. Vous voyez la longue queue avec des personnes avec plus ou moins le même panier.
Il arrive aussi comme pour mon retour du Morbihan début juin que le magasin soit déjà fermé.
Pas grand chose d’ouvert à cette heure dans le coin. Bon heureusement, depuis peu il y a le Pain Quotidien. Mais cela reste quand même la loose en tout cas là, le blues du dimanche soir, je suis en plein dedans.
Vous me direz : elle ressent le blues après 2 jours seulement. Oui, car pour moi, le voyage n’est pas un moyen de fuir mon quotidien. Mais je suis véritablement ailleurs au propre comme au figuré. Je suis prête à toutes les découvertes.
2 jours hors de la région parisienne, dans un environnement loin du mien est une ouverture vers un ailleurs qui m’épanouie. Ceci même pour une courte durée.
Le retour est comme une retombée d’hormones. Je monte très haut pour retomber ensuite bas. La chute est souvent très rude.
Retour de voyage difficile
Imaginez vous le blues que je ressens, lorsque je pars encore plus longtemps. Pour l’instant, je ne suis pas trop trop connectée. Mon voyage au Brésil était le premier où j’avais un smartphone.
Il date de novembre dernier. Il s’agissait seulement de quelques photos whatsapp à mes proches et messages à ma famille. C’est que je suis partie seule au Brésil pendant ces 2 semaines. J’aurai l’occasion d’y revenir en détail prochainement.
En voyage, je vis à fond l’instant présent. Je ne me préoccupe pas de ce qui se passe en France. Je vis une autre vie.
En Californie, c’était Tania en mode Californie. Au Brésil, j’avais intégré mon environnement brésilien. Je prends tellement mon pied en voyage. L’attérissage est alors si difficile.
Je sais que je dois revenir. Toutes les bonnes choses ont une fin mais que c’est dur.
Très vite dans le bain
Quand vous rentrez en France et qu’il y a un mouvement de grève Sncf. Oui, lorsqu’il y a aussi des problèmes sur le Rer B. Cela m’est arrivée au retour de la Croatie. J’ai mis 4h pour faire le trajet Roissy Saint Lazare !!
Ce temps est même supérieur au vol Paris /Split , c’est pour dire !! Pas de doutes, vous êtes bien rentrés en France.
Good vibe ne disparaît pas !
Ce que je trouve d’autant plus difficile c’est de conserver le plus longtemps possible les good vibe. Il faut lutter sans cesse contre l’environnement ambiant. Je pourrais même dire la morosité ambiante.
Je ne veux pas faire de généralités bien sur. Mais à peine vous reprenez les transports en communs franciliens, que vous êtes confrontés à la morosité ambiante. Quasi tout le monde fait la gueule.
Le phénomène que je décris m’est arrivé bien avant les attentas de 2015! C’est comme si en France, nous avions tout le poids de la terre sur nos épaules. C’est aussi reparti pour le chacun pour soi!
Ce qui m’épate toujours, c’est qu’en France, on a toujours l’impression qu’on est les seuls au monde à avoir des problèmes. Les autres pays ont aussi leurs problèmes mais bizarrement , je ne les ressens pas de la même manière .
Certes , je sais bien que 3 semaines dans un pays ne me fait aucunement connaître un pays mais tout de même les gens réagissent différemment. C’est un autre sujet sur lequel je ne m’étendrai pas ici. J’en parlerai peut être dans un autre article.
Je suis revenue dans notre pays qu’est la France qui a tellement d’atouts mais qui préfère voir toujours le verre à moitié vide plutôt que le voir à moitié plein.
Pendant quelques temps encore, je suis encore la bas. En tout cas , mon corps est bien France mais mon esprit est toujours la bas. Mon esprit est encore en voyage.
Lorsque je pars loin, les effets du décalage horaire se font ressentir quelques jours. Je fais en sorte à ce que les good vibe ne disparaissent pas aussi vite.
récits de mon voyage
Me concernant, à mon retour, je raconte mon voyage à tous ! Ce que j’ai vécu est tellement fort. Je ne peux le garder pour moi, je souhaite le partager. Désormais, j’ai cet espace qu’est le blog pour le faire aussi.
En partageant ce voyage, je prolonge encore pendant quelques temps le plaisir. Pendant ces quelques semaines, j’essaie d’atténuer ce blues du retour de voyage. Car c’est acté, plus de doute, le voyage est bel et bien terminé.
Je reprends ma vie là où elle était avant de partir. Je lutte contre ce blues. J’attends impatiemment le prochain voyage. Comme certains le savent peut être je suis définitivement addict aux voyages.
Et vous ressentez vous ce blues du retour de voyage ?
8 Comments
Je déteste rentrer de voyage, j’ai toujours le blues de quitter le pays que j’ai visité pendant 1 ou 2 semaines.
oui c’est tellement dur de rentrer; pourquoi rentre t on hein?? hi hi
Le blues du dimanche soir je connais ! Par contre je me suis rendue compte que plus le voyage est long plus je suis contente de rentrer chez moi (surtout si le voyage à été fatiguant et que change d’hôtel trop de fois). On va dire que je suis contente quand je pars mais je suis aussi contente quand je rentre 😉
Par contre le blues du voyage, et l’envie de repartir se fait ressentir dans les semaines qui suivent… surtout si je n’ai pas de plans encore pour la suite !
Ah oui je vois ce que tu vx dire. Moi le seul moment où suis contente qd je rentre c’est de voir mon appart intact hi hi. Ah oui se retrouver sans projets de voyage c’est terrible. Autour de moi on se moque de moi qd je parle de mes idées de voyage alors que suis à peine rentrée
Ah le blues du retour !!! Je comprends ce que tu veux dire. C’est toujours délicat de se remettre dans la réalité, mon réflexe est toujours de me projeter sur les prochaines vacances. Cette année, pour diverses raisons, je ne peux pas forcément me mettre dans cette dynamique de d’anticipation (ce qui ne veut pas dire que je ne ferai rien pourtant) et je reconnais que c’est plus difficile de tenir !
Sinon, lorsque nous revenons de voyage, nous avons toujours notre compagnon à 4 pattes qui est content de nous retrouver… cela nous fait donc une bonne raison de rentrer 😉
Oui les prochaines vacances ça aide beaucoup, le prochain voyage! autour de moi, ils sont habitués mais au début ils se disaient mais tu rentres à peine de voyage ah ah. Ah oui, les animaux , ils vous le rendent bien.
je suis toujours contente de revenir moi…Un peu moins de retrouver les machines à faire et les factures à payer, mais rentrer en France est toujours agréable pour moi car je prends pleinement conscience en allant voir ailleurs à quel point, j’ai de la chance de vivre ici. Comme quoi….
Ah oui , vu sous cet angle… Ah oui c’est un moment ça les lessives. Les factures ne t’oublient pas c’est sûr. Tu dois être en plein dedans depuis ton retour!! A bientôt !!